Me voici au cœur du colosse qui me domine et m'écrase. Je suis englouti par l'ombre qu'il projette et que le disque de lumière, bien loin au dessus de moi, ne parvient pas à dissiper. L'oppressante atmosphère, chaude et humide, stagne, prisonnière de la forteresse tout comme je le suis de ces parois de bois et de béton.
Je devine que ces monuments inertes cachent les accès aux mythiques cités obscures qui abritent toujours leurs créateurs insensés. Des créateurs qui guettent avec une absolue patience le moment de l'éveil et de leur nouvelle suprématie.


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