Le chemin tortueux ressemble à un long reptile qui s'infiltre dans la sylve. Des arbres vénérables se courbent sur mon passage, donnant leur assentiment à cette incursion dans leur domaine. C'est donc avec déférence et prudence que j'avance sous leur ramure vers ce que je sais être une clairière singulière perdue dans le vert océan. Les arbres s'écartent, comme tenus à distance par l'atmosphère de malaise qui émane du manoir. Il est enfin là, hautain mais délabré, dressé dans son habit de décrépitude. J'entre.


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